Alors qu'à marée basse, tel un delta, l'ouverture vers le large est plus franche.
En mer, ou à pied (selon l'état de la marée) la balise Les Impairs (de couleur verte), qu'on laisse à tribord pour entrer dans le chenal délimité par les bancs de sable, marque le passage obligé pour tous les bateaux et voiliers qui ont un peu de tirant d'eau. les scooteurs de mers et dériveurs légers peuvent s'affranchir de ce balisage à condition d'être précautionneux. Ici et là il y a quelques cailloux (côté Sud du chenal). Tous soulignés par les quelques amers de ce Sud de chenal; des amers qu'on laisse à tribord pour entrer dans le port.
Ici la mer découvre loin à marée basse. Plus généralement pour quasi tous les coefficients de marée, l'entrée du port est impossible avant le premier tiers de marée montante ou, à l'inverse jusqu'au deuxième tiers de marée descendante. Le port dit communément 'du Pouliguen' est en effet un étier. Il y a toute une circulation de l'eau de mer qui se fait depuis à l'intérieur des terres avec les marais salants de Guérande et la baie du Pouliguen.
Ici se termine la plage de la Baule-Escoublac.
L'embouchure du port de La Baule Le Pouliguen marque la fin théorique du fabuleux trait de sable ininterrompu débuté à l'autre extrémité de la baie du Pouliguen, plus au Sud au niveau du vieux port de Pornichet sur la commune de Pornichet.
A partir d'ici, subitement une double ouverture dévoile au promeneur d'autres perspectives.
Vers l'intérieur des terres, l'interruption provoquée par l'entrée naturelle du port de La Baule Le Pouliguen et de son chenal provoque un effet 'profondeur de vue accrue' avec l'écartement soudain des habitations et des immeubles. Au mur ininterrompu d'habitations qu'on ne peut que constater tout au long de la promenade de mer de La Baule, se substitue effectivement à partir d'ici un champs de vue ouvert telle une saignée architecturale.
Côté océan, voici façon plutôt conservateur voire pittoresque, un chenal qui rappelle tant les chenaux bretons observables plus au Nord de La Baule, sur le littoral breton. il s'agit du chenal du port de La Baule Le Pouliguen qui mène jusque derrière la baie, à plus d'un kilomètre dans le terres.
Sur la plage et à fortiori depuis la mer, à marée haute, une ouverture discrète car pas très large (moins d'une centaine de mètres) fait son apparition. Elle est soulignée sur le flanc Nord par la jetée relativement imposante de la commune du Pouliguen. Une jetée surlignée d'un phare balise de couleur rouge. Côté de la commune de La Baule-Escoublac au Sud, c'est un édifice rocailleux artificiel qui fait office de seconde jetée de ce port de La Baule Le Pouliguen. Sitôt marée haute, la jetée la plus au Sud tend à presque disparaître.
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