La zone du Traict du Croisic :
Reconnu d’intérêt européen, le Traict du Croisic constitue un patrimoine naturel extraordinaire. Le Traict est un mélange de sable et d’eau.
Systématiquement recouvert par la mer à chaque marée, le Traict du Croisic compte 680 hectares de vasières et bancs de sables.
Sur la partie Nord du Croisic, le Traict constitue un paysage naturel unique. Cette zone humide permet à l’eau salée de rentrer profondément dans les terres et venir alimenter en particulier les marais salants de Guérande. Lors de la marée basse, le Traict du Croisic se vide quasi entièrement, ne laissant que deux bras navigables.
Les deux traicts (le petit et le grand) sont séparés des marais salants par une digue. Cet espace naturel, poumon d’une économie marine est classé zone « Natura 2000 ».
On a la certitude que le gros sel du pays de Guérande était déjà "cultivé" et ramassé au IXème siècle après Jésus-Christ.
Le sel est source de vie. Son usage est répandu partout : conservateur, exhausteur de goûts, le sel est utilisé en gastronomie individuelle et industrielle. Son extraction de l'eau de mer n'en pas moins évidente pour autant. Pour en savoir plus, rendez-vous en bas de cette page avec la vidéo "C'est pas Sorcier"
Le pays de Guérande compte environ 1 850 hectares de marais salants, répartis en deux bassins distants d'une vingtaine de kilomètres :
Les marais salants occupent la partie orientale d'une vaste zone plane dont l'altitude maximale ne dépasse pas 6 mètres, située entre le coteau de Guérande au nord et la presqu'île du Croisic au sud qui la sépare de l'océan Atlantique.
Cette zone est presque entièrement isolée de l'océan par la pointe de Pen-Bron, à l'exception d'un passage de 500 m de large entre le port du Croisic et l'hôpital de Pen-Bron, qui permet à l'eau d'y pénétrer à marée montante grâce à deux bras de mer, localement baptisés les Traicts du Croisic.
Les marais salants communiquent également avec l'océan par l'intermédiaire de l'étier du Pouliguen qui marque la limite administrative entre les communes de La Baule-Escoublac et du Pouliguen. La partie sud de cette étier devient ensuite un chenal qui abrite un port de plaisance : le port de plaisance de la Baule - Le Pouliguen
Les marais salants sont ainsi répartis entre les communes de
Novembre 2023 : pour la 3ème fois en une grosse semaine, ce sont trois dépressions autant anormalement creuses que très violentes pour la saison, qui viennent frapper de plein fouet la côte d'Amour et son fragile écosystème. Les fragiles oeillets du plat pays du sel blanc ont du mal à encaisser les assauts répétés du vent fort, des marées et de la pluie battante d'eau douce. Ces bassins en argile, où le sel de Guérande est récolté par évaporation de l'eau de mer, sont à présent asphyxiés car recouverts sinon ensevelis d'eau. La tempête Céline, à la faveur de très grands coefficients de marée et d'un vent outrageusement fort a monté des paquets d'eau de mer salée et de pluie d'eau douce sur les frêles remblais tout autour des marais salants.
Côté de la digue principale, en front de mer, deux brèches se sont ouvertes sur des zones habitées près de Batz-Sur-Mer. On évoque des glissements de talus sur des centaines de mètres. Les travaux de remblayage et de confortement vont devoir être entrepris à une période automnale, alors que normalement ils sont pratiqués au jeune printemps de chaque nouvelle année.
Il convient de mentionner cet excellent reportage de Nolwenn Weiler en Octobre 2016, au sujet du bassin de Guérande producteur d'emplois atypiques, au Bilan Carbone quasi nul et dont le modèle social n'en est pas moins incroyable.
"Un bien commun sauvé du béton et créateur d’emplois : les marais salants de Guérande"
Cet autre article de Bretagne Creative permet de comprendre le fonctionnement des salines productrices de sel au pays de Guérande.
"A la recherche du Commun dans les Marais salants de Guérande"
Autre source d'information fort utile pour celles et ceux désireux d'en savoir plus sur le métier de paludier au pays de Guérande. Le journal Ouest-France est parti à la rencontre des paludiers de Guérande pour nous dévoiler les secrets de ce métier, de la formation à l'exercice de la profession.
"Le métier de paludier : une formation unique au monde"
Alors que le sel est récolté depuis le milieu du IXème siècle, cette activité n'a pas toujours été telle qu'elle parait à nos jours.
Dans les années 1970, l'activité de récolte du sel a même failli disparaitre car trop peu rentable. Néanmoins la perspicacité de certains audacieux et la constance de leur effort ont permis qu'aujourd'hui être paludier soit une activité professionnelle recherchée comme en témoignent les diverses vidéos déposées dans les panorama 3V 360deg en haut de cette page Web page : page 1 et page 2.
Autrefois, l'activité était tellement lucrative, que les bateaux nombreux s'amarraient jusqu'au pied de la commune Guérande pour charger le fameux Or blanc et l'exporter au loin.
Aujourd'hui, les marais salants exportent 10% de la production de sel hors des frontières de métropole, dont vers l'Afrique. Ils sont environ 300 paludiers à oeuvrer pour récolter le sel. Ce sont environ 13.000 Tonnes de sel qui sont produites chaque année dans le pays de Guérande.
NOTE : Vos changements seront appliqués dès la prochaine page que vous visiterez/chargerez.
En utilisant ce site, vous acceptez que nous utilisions des statistiques anonymes pour analyser notre trafic et améliorer votre expérience de navigation sur notre site, ainsi que des technologies et cookies pour personnaliser le contenu et les annonces. Ces informations anonymes peuvent être partagées avec nos partenaires de médias sociaux, de publicité et d'analyse de confiance.